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 Heol Telwen

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gackt
Rêveur Habitué
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MessageSujet: Heol Telwen   Heol Telwen EmptyDim 18 Juin - 14:53

Heol Telwen 3894

C’est en 2003, avec la démo Mor Braz que nos belles terres celtiques françaises célébrèrent la naissance d’un nouveau petit groupe d’irréductibles troubadours gaulois, répondant au nom d’Heol Telwen (« soleil sombre » en breton). Et déjà en ce temps pas si lointain que ça, le combo breton s’annonçait comme une valeur sûre, présentant quatre titres certes encore peut être un poil trop marqués par l’emprunte des grands frères Branbarr et Aes Dana, mais déjà de qualité supérieure.

C’est en Septembre 2005 que les bretons viennent définitivement se joindre aux rangs de l’armée du black païen Français, déjà solide et efficace, quoique peut être encore pas assez redoutable pour concurrencer la Norvège, la Suède ou l’Allemagne. Un de plus, et pas un de moins, ça c’est certain. J’attendais « An Deiz Ruz » avec un intérêt tout particulier, et force est de constater que l’aube du Soleil Noire est à la hauteur de mes espérances.

Servie par une production aérée, Heol Telwen délivre là une série de riffs prenant leurs racines tant dans la haine et la virulence que dans l’harmonie et la mélodie. La guitare soliste sert souvent d’appui aux flûtes (jouant dans le grave comme dans l’aigü) et à la bombarde, alors que les breaks acoustiques reposants viennent quelque peu calmer la tempête. Chœurs tantôt relatifs au pagan voire viking metal et tantôt relatifs au folklore breton (« nanananinano »^_^) viennent donner la réplique au chant clair de Hades et aux vocaux furieux d’un Kraban presque méconnaissable par rapport à son travail avec Nydvind. Par Cernunnos, tout cela est fameux !

Si les premiers morceaux sont de véritables déchaînements de colère primitive, le ton s’adoucit sur « Etre Douae Mor ». « Epona (Part 1)» continue sur cette voie, commençant par une admirable intro celtique, où chaque instrument se donne la réplique, relégué ensuite par un folk metal mid tempo, pour enfin revenir sur ce Black Folk nettement plus brutal… un nouveau break excellent sert de pont vers la seconde partie du morceau, tout aussi excellente et proposant des résonances toujours aussi diverses. A partir de là, le ton est définitivement donné, les dieux anciens et les âmes païennes s’éveillent et la musique d’Heol Telwen continue sa route, conquérant un peu plus l’auditeur à chaque morceau. (Mention spécial au véritable Fest Noz Métallique qu’est l’instrumental « Son Ar Everezh »)

Il serait malgré tout faux de dire que Heol Telwen est un groupe 100% original, et la nouvelle troupe ne passera pas à côté de la comparaison. « An Deiz Ruz » me fait beaucoup penser aux premiers albums respectifs des deux « aînés » cités en introduction, à savoir Aes Dana et Branbarr, notamment dans la manière d’utiliser la flûte sur fond de « gros » black metal pour le premier, et la tournure que prennent les intro et les breaks folkloriques pour le second. Certaines mélodies me sont à la limite du déjà entendu, l’exemple le plus frappant me semble être de loin le morceau « Dahud », où on croirait entendre un morceau de « La Chasse Sauvage » d’Aes Dana (à quelques détails près bien sûr). « Tuatha Na Gael » des anglais de Cruachan, premier album de folk black metal (datant de 1992) me vient également parfois en tête à l’écoute de « An Deiz Ruz », ainsi que le nom de Odroerir… à titre déjà plus indicatif cependant.

Ma note globale s’élèverait donc à un 3.5/5, arrondi au supérieur pour une fois, non par pur patriotisme, mais car ce premier opus du Soleil Sombre breton reste ma foi d’une qualité plus qu’honorable.
C’est également l’album que je conseillerais à tous ceux qui voudraient se lancer dans le black celtique (l’album « résumant » d’une manière plus accessible ce que les trois groupes que j’ai cités en haut ont déjà fait auparavant), et bien sûr, tous les fans du genre !
Quelques 57 minutes où instruments traditionnels et chœurs enivrants croisent un black tantôt furieux tantôt mélodique ou épique, voir festif , le tout toujours savamment dosé, excellemment produit, et accompagné d’un visuel somptueux…
Au diable l’identité, elle s’affirmera plus tard. Cette bonne note, Heol Telwen ne l’a pas volée !
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